Les fontaines silencieuses

2005

«Je préfère à tout le travail – qui m’est sécurité d’esprit, exacte concordance à ma mesure, justification de mon moi – et, plus encore : plaisir.
Savoir en m’éveillant que je vais m’asseoir à ma table, voilà qui, chaque jour, me procure un contentement que le temps n’épuise pas. Cette hésitation, chaque fois, devant le papier que sa blancheur défend. La page remplie – ou, les mauvais jours, seule une phrase. Le soir, ce cahier refermé jusqu’au lendemain. Cette accumulation de vie au long des journées. Écrire est une grâce.»

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