Pendant que j’allumais une autre cigarette Tu as quitté tes bas Assise au bord du lit et maintenant tu n’oses pas dans cette chambre où nous n’avons jamais dormi Lever les yeux sur moi C’est soudain comme si le temps meurt ou s’arrête Un long alinéa Je m’approche du lit et viens te prendre entre mes bras dans cette douceur triste et qui nous engourdit J’ai aussi peur que toi Il y a au-dehors des rumeurs vagabondes Nous ne nous en irons que pour un autre monde…